Nul ne peut nier que la science est en pleine évolution, et qu’avec elle, de plus en plus de progrès sont observés aujourd’hui dans le domaine de la médecine. C’est dans ce contexte que des chercheurs américains se sont donnés pour défi de faire disparaître à jamais les cicatrices sans avoir besoin de recourir aux techniques en usage aujourd’hui comme le traitement des cicatrices au laser. Leur technique au contraire consiste à agir au moment même de la cicatrisation et non après.

La cicatrice et ses (autres) traitements

Caractérisée par une incision, la cicatrice peut faire suite à une opération ou à une blessure. Il s’agit d’une lésion du derme parfois disgracieuse et insupportable pour certaines personnes, surtout lorsque la cicatrice est localisée sur une partie apparente du corps. Toujours est-il que le tissu cutané sur une zone cicatrisée n’est plus aussi fonctionnel qu’avant. Aussi, de nombreux traitements des cicatrices, que ce soit au laser, à la crème de collagène ou d’élastine ont été jusqu’ici proposés avec des résultats qui semblent ne pas satisfaire les exigences des chercheurs américains. Mais avec leur technique, plus besoin de craindre une cicatrice faite pour améliorer la forme des fesses.

 

De la graisse pour cicatriser

Issus de deux prestigieuses universités américaines, à savoir l’université de Pennsylvanie et celle de Californie, un groupe de chercheurs américains tentent aujourd’hui d’agir sur les cicatrices afin de les effacer complètement.

Leur technique consiste à forcer les cellules graisseuses à apparaître au moment de la cicatrisation ceci pour réduire considérablement la taille de l’incision et rendre la cicatrice plus discrète. Pour le Pr George Cotsarelis qui conduit ces recherches, ce qui caractérise une cicatrice en plus de la « perte des follicules pileux, (est la) disparition des cellules graisseuses cutanées qui servent notamment d’isolant thermique mais également excès de collagène ». Leur ambition est donc principalement de réparer cette anomalie de la perte de cellules adipeuses afin d’éliminer les cicatrices.

Une expérience réussie chez la souris

Ces chercheurs ont observé en effet que chez la souris, pour que de cellules graisseuses apparaissent à nouveau après une blessure, il faut que celle-ci soit située tout près des follicules pileux. Après une étude de ce phénomène, ils ont constaté que les myofibroblastes étaient à l’origine des cellules qui se transforment ensuite en cellules graisseuses nécessaires au « rapprochement des berges de la plaie ».

Aussi, ont-ils donc pensé que malgré le fait que dans le cas des blessures profondes, les follicules pileux soient détruits, il était possible après une incision, de provoquer l’apparition des cellules graisseuses nécessaires à la cicatrisation.

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